La demande en poulet beldi ne cesse de grandir. Les éleveurs y voient l’opportunité de développer cette filière à fort potentiel malgré les difficultés inhérentes à l’élevage traditionnel.
Alors que dans le Moyen-Atlas, les rendements de l’agriculture ne sont pas suffisants pour les familles qui en vivent, les habitants de la région ont choisi d’élever des poulets beldi de manière traditionnelle afin de compléter leurs revenus.
Le succès de l’élevage de poulets beldi est réel dans les villes d’Imouzzer et Azrou, on estime un effectif global élevé dans ces deux villes de 350 000 poulets, 110 000 dindes, 8 500 pintades et 1 200 oies.
« Nous ne bénéficions d’aucun accompagnement financier ou de formation pour développer cette filière, bien que nos produits sont devenus très demandés sur le marché » explique un agriculteur d’Imouzzer à nos confrères de LesEcos. Ce dernier fait également état des difficultés rencontrées, notamment sanitaires « Nous enregistrons des pertes énormes dans la production d’œufs et de viande à cause des maladies. En effet, les mortalités peuvent atteindre jusqu’à 70% chez les poussins et 50% chez les adultes« . L’élevage avicole est donc un succès dans la région malgré les contraintes rencontrées par les populations locales.
A noter que d’après une enquête réalisée par Abdelkrim Aidi, docteur spécialiste dans le domaine, la région d’Ifrane produit à elle seule 31 000 000 d’oeufs par an. 40% sert à l’autoconsommation alors que 60% de cette production est commercialisée et est donc génératrice de revenus pour ces familles.
Source AgriMaroc