Les échanges mondiaux de céréales pendant la campagne 2017-2018 devrait être à un niveau proche du record de 2016-2017 soit 404 millions de T.
Le commerce céréalier international, toutes céréales confondues, devrait approcher les 404 millions de tonnes en 2017-2018, soit seulement 1,8 million de tonnes (0,4 pour cent) de moins que le volume record enregistré pendant la campagne précédente. Les échanges visant les principales céréales, à l’exception du maïs, devraient subir une contraction.
On estime que le commerce mondial de blé en 2017-2018 (juillet/juin) s’établira à 175 millions de tonnes, soit 2 millions de tonnes (1,4 pour cent) de moins qu’en 2016-2017 et 500 millions de tonnes en-dessous des prévisions de décembre. La baisse par rapport à la dernière campagne reflète la perspective d’achats plus réduits de la part de la Chine, de l’Inde, du Maroc et de la Thaïlande, que ne compenseront pas les importations plus élevées attendues en Afrique du Sud, en Égypte et en Indonésie.
Les chiffres du commerce mondial de céréales secondaires en 2017-2018 (juillet-juin) ont été relevés de 1 million de tonnes depuis décembre, à 183 millions de tonnes, et sont maintenant plus proches du volume record de 184 millions de tonnes enregistré en 2015-2016. Les échanges visant l’orge devraient en effet connaître un accroissement, dû pour l’essentiel à une demande plus forte de la Chine et de l’Iran. Le commerce mondial de maïs devrait augmenter de 3,2 millions de tonnes (2,3 pour cent) en 2017-2018 et atteindre un volume record de 143 millions de tonnes, niveau inchangé par rapport à décembre. L’expansion des échanges projetée pour 2017-2018 reflète la demande plus élevée émanant de plusieurs pays, en particulier l’Arabie saoudite, la Chine, l’Égypte et le Mexique.
Le commerce mondial du riz en 2018 devrait atteindre 46 millions de tonnes, un niveau très légèrement inférieur aux prévisions de décembre et en baisse de 1 million de tonnes par rapport à l’estimation révisée pour 2017. L’ajustement subi par rapport à décembre reflète principalement la perspective de réductions des exportations aux États-Unis, en Inde et en Thaïlande, qui l’emportent sur une prévision d’exportations plus volumineuses au Myanmar.
Source AgriMaroc