Les ministères de l’Agriculture, de l’Economie et de l’Intérieur ont pris une décision le 15 décembre, publiée le 22 février au Bulletin officiel, qui permettra d’attribuer des aides financières aux exploitations agricoles pour leur extension et leur modernisation, ainsi que la construction de nouvelles unités de valorisation. Ces « coups de pouce » se chiffrent en dizaine de millions de dirhams.
Pour la filière végétale et ses dérivés, ce sont les unités de conditionnement des agrumes qui bénéficient des aides les plus importantes. En effet, l’Etat promet d’apporter 30% du montant total de l’investissement, dans la limite d’un plafond fixé à 21.000.000 DH, et ce à condition que l’unité puisse atteindre une productivité de 10.000 tonnes par an. Pour les unités qui réalisent une production variant entre 5.000 et 10.000 tonnes par an, l’aide sera elle plafonnée à un plafond à 14.000.000 DH.
L’Etat prévoit aussi de financer 30% du montant total de l’investissement réalisé pour les unités de conditionnement des légumes et des plantations fruitières, avec un seuil de 15.000.000 DH, au profit des unités qui atteignent 10.000 tonnes par an de productivité.
Le conditionnement des semences, le stockage des céréales, le conditionnement des dattes, la trituration des olives, le conditionnement et la mise en bouteille de l’huile d’olive pourront aussi bénéficier d’aides.
La filière animale est également concernée par les aides de l’Etat. Pour la construction et l’équipement des abattoirs industriels disposant d’une salle de découpage des viandes rouges ou avicoles, l’Etat s’engage à apporter 30% du montant total de l’investissement ou au plus, un plafond de 18.000.000 DH.
Les autorités précisent que les fonds ne seront versés qu’après la réalisation effective de la construction et d’équipement des unités. De plus, il est possible pour les unités ayant déjà bénéficié de cette mesure de déposer une nouvelle demande à condition qu’elle intervienne au moins 10 ans après le dernier versement et que le plafond fixé ne soit pas encore intégralement perçu.
Source TelQuel